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lundi 17 novembre 2014

Encore un innocent humanitaire décapité

Une image de Peter Kassig
Au vu de l’image de l'humanitaire innocent décapité par Daesh, mon esprit balance entre le faucon et la colombe. Les guerres civiles durent statistiquement deux fois plus lorsqu’ un agent extérieur intervient – bien que quelque chose me dit que celle-ci n’est pas une guerre civile comme les autres. Je ne peux pas empêcher de me demander ce qui rend différent Daesh des nazis. Et tout de suite après, je me prends à souhaiter une guerre totale contre eux ... et penser à ce que cela impliquerait, à ce qu'il faudrait entreprendre ... et mon cœur gèle.

Nous avons de sérieux ennuis maintenant.

Il y a tellement à dire sur la façon dont cela est arrivé, mais la plupart des raisons ont été dites. Nous, les occidentaux, avons tellement à expier, que cela nous emmène inéluctablement à nous mettre à genoux pour demander pardon. Mais la question reste toute posée : «Que faisons-nous donc maintenant? »

Je ne sais pas ce que nous devrions faire maintenant. Et personne d'autre ne le sait pas non plus. Aucun politicien, aucun commandant militaire ne le sait vraiment pour sûr. S’il y a quelque chose d’évident ce jour, c’est bien cela justement. Ce ne sont pas les décisions politiques ou les stratégies militaires erronées qui nous ont menées jusqu’ici. Le karma nous a conduits jusqu’ici. Les États-Unis – et nous autres occidentaux– sommes devenus des nations belliqueuses… en nous attaquant à un pays qui ne nous a même pas même menacés ... et regardez où cela nous a conduit. Que Dieu nous pardonne. Et que Dieu nous protège maintenant.

Je reviens vers moi, au plus profond de mon cœur, dans un esprit de repentir, si vous voulez… comme pour expier notre arrogance collective et la frivolité des dirigeants de nos pays belliqueux. Je demande pardon pour l'envoi irresponsable de jeunes vers une mort certaine, dans un autre pays, dans une guerre qui nous est étrangère, pour aucune raison. Car là, à ce niveau de l'Expiation, je suis conscient que nous entrons dans un endroit où Dieu a les oreilles bien ouvertes et où les miracles ne se produisent plus. «On ne se moque pas de Dieu», disait ma mère. Tant que les États-Unis ne reconnaitront pas ce qu’ils sont devenus et ce qu'ils ont fait –permettant que la guerre devienne un « business empire » commercial énorme, entretenu par des entrepreneurs militaires et des politiciens va-t-en-guerre, prompts à partir en guerre pour aucune autre raison que l'argent et le pétrole– la loi de cause-à-effet continuera à faire des ravages, et le retour de bâton sera bien plus rude, et ce grand pays sera, une fois encore, mis à genoux.

Une seule alternative nous reste à ce jour: tomber à genoux et demander pardon ...

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