L'idée de l'association de défense de l'environnement, c'est d'oublier
pour un moment les considérations environnementales et de risques
technologiques pour montrer, sur la base de données économiques purement
factuelles, que la France mise sur une technologie en déclin.
Autre chiffre, celui de la puissance installée mondiale. Sur la
dernière décennie, quand la puissance installée de solaire et d’éolien a cru de
403 gigawatts électriques (GWe), celle du nucléaire a reculé de 32 GWe, soit
l’équivalent de la moitié du parc français.
Le World Nuclear Exhibition
ouvrira ses portes le mardi 14 octobre, le jour du vote de la loi de transition
énergétique à l’Assemblée nationale, tout un symbole. Greenpeace rappelle que,
dans sa forme actuelle, cette loi ne permet pas à l’Etat de limiter à 40 ans
maximum la durée de vie des réacteurs nucléaires. Elle ne permet pas non plus
d’imposer à EDF de fermer des réacteurs pour raison de politique énergétique.
Pourtant, ce sont les seules garanties pour respecter l’objectif
présidentiel de réduire à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique d’ici
à 2025 et peut être éviter le syndrome « Concorde », la fierté
nationale d'une technologie d'un autre temps, poussée jusqu'à la catastrophe.
Greenpeace demande au gouvernement et aux députés de l’Assemblée
nationale de se réapproprier, dans le cadre de la loi, le pouvoir de décider la
fermeture des réacteurs nucléaires et de limiter leur durée de vie à 40 ans.
Plus sur le site de Greenpeace.
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